vintage sustainability

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no need to reinvent the wheel

Foreword

All projects detailed in this website have been thought in order to develop new alternative economical profits for car manufacturers, while based on lighter, sexier and, at last, ecologically sustainable automobiles. Their strategy consisting of selling “ever more product into the product” is no longer viable.

Car manufacturers, which have the power, the skills, the know-how, the legitimacy to spread large-scale new green mobility solutions, should now rethink their strategy to find profitability in the wide “around-the-car” eco-system, rather than only in the sales of overpriced obese products.

There are of course, other points of view to deal with ecological mobility issues, like city planning, public transportation, services companies, bikes,… but the automotive industry is the main one which can solve efficiently the larger part of the mobility and ecological problems. Furthermore car manufacturers have to find absolutely a way out of these ecological and economic crisis they have stuck themselves into.

 

VINTAGE SUSTAINIBILITY

According to Ivan Illich, philosopher 1926-2002, who qualified a user-friendly tool when it brings well-being and autonomy to its user, the automobile has largely exceeded its user-friendliness threshold.
If we want to let room for people, and to make business, we must go beyond the product and focus on the economy that will result from its use.

For the past 30 years, the « ever more product in the product » marketing strategy have been pushed far too far.
That led industry in an overbidding dead-end of costs, weight and meaningless design, which makes us confuse between accumulation and modernity.

LIGHT IS RIGHT
We would have to come back to the good ol’ days of common sense and elegance, by getting rid of the unsafe and polluting overweighted marketing, thanks to the humongous XXIst century power of digital calculation that can, in one hand, optimize car structure and so reduce its weight as well as improve safety, and on the other hand, to allow micro-transactions based new business models.

UPCYCLING
However, to design new cars according to new business models based on immaterial added value, is not the only way to be ecologic, safer and sexy.
Retrofitting used cars by upgrading their safety features and their emissions with modern engines, will become a very efficient ecological trend.

Totally retrofitted Patrick Dempsey’s EQUUS ’65 Mustang restomod with updated engine, ABS/ESP modern braking system and even additional crash boxes (which also happened to be my personal company car during summer of 2014…)

Even more efficient, and totally necessary to achieve official global CO2 goals in a very short term, is used cars EV conversion. Not only swapping an electric powertrain in a used Internal Combustion Engine car could cost half the price of buying a new EV, but Life Cycle Analyses shows that an EV converted used car is up to three times less polluting to produce than a new EV. A huge market of millions of cars to be EV retrofitted is opening.

SIGNS WITHOUT MEANINGS
I have great respect for the automotive design trades. The elegance of proportion is a skill requiring great sensitivity. However, zigs and zags in chromed plastic, blinking lights, gaping mouths, scarified sheet metal, sterile ethnic tattoos, a gladiator attitude… are counter-productive toward the social, economic, and ecological problems they are supposed to solve.

Digital styling tools have allowed/dictated designers to knit complex styling lines to achieve 3D feats. But it’s not because technology can do it that it is smart.
The continuity of lines which merge everything, not only requires lengthy studies and a difficult and expensive manufacturing process, but it also traps us (as well as profits) in a low-ceilinged universe. The result is that the product is perfectly closed on itself, no more room for people, nor for businesses opportunities. Whatever, that supports the battle of the brands on the stock-exchange’s ring. But the extreme difference in scale (price, size, weight, life, societal role, environmental footprint …) with other consumer goods is a prominent feature of the automotive industry. The messages it conveys to society, therefore, have particular significance requiring a careful thinking through.

All this would not matter if these compulsory figures were not designed with such serious and precious deliberation; if they were not served up with an hallucinatory discourse about so-called modernism; if they did not call for an ever-increasing gluttony of equipment to compensate for the lack of meaning; if they did not force upon us aggressive attitudes born of the frustration of our denied identity. Today, we need to think twice about how to dress so as not to clash with the inevitable perfection of our car.

FORM FOLLOWS FUNCTION
To come back to a readable design, where lights are lights, bumpers are bumpers, fenders are fenders, will not only relieve us from this cacophony that yell no message, but will also allow suppliers, independent developers, to come selling their collections of components, lights technology for example, with their own agenda. Up to the car manufacturer to collect micro-commissions on all transactions on its plateformes, like smartphones manufacturers do.

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Avant-propos

Tous les projets présentés sur ce site ont été réfléchis afin de développer de nouveaux bénéfices économiques alternatifs pour les constructeurs automobiles, tout en se basant sur des automobiles plus légères, plus élégantes et, enfin, écologiques et durables. Leur stratégie consistant à vendre «toujours plus de produit dans le produit» n’est plus viable.

Les constructeurs automobiles, qui ont le pouvoir, les compétences, le savoir-faire, la légitimité pour diffuser de nouvelles solutions de mobilité verte à grande échelle, devraient désormais repenser leur stratégie de recherche de rentabilité dans le vaste écosystème «autour de la voiture», plutôt que dans les ventes de produits obèses trop chers.

Il y a bien sûr d’autres points de vue pour traiter des questions de mobilité écologique, comme l’urbanisme, les transports publics, les sociétés de services, les vélos,… mais l’industrie automobile est la plus efficace pour résoudre efficacement la plus grande partie des problèmes de mobilité écologiques. De plus, les constructeurs automobiles doivent absolument trouver un moyen de sortir de cette crise écologique et économique dans laquelle ils se sont enfermés.

VINTAGE SUSTAINIBILITY

Selon Ivan Illich, philosophe 1926-2002, qui qualifiait un outil de convivial lorsqu’il apporte bien-être et autonomie à son utilisateur, l’automobile a largement dépassé son seuil de convivialité.
Si nous voulons laisser de la place aux personnes, et faire des affaires, nous devons dépasser la vision produit et nous concentrer sur l’économie qui résultera de son usage.

Depuis 30 ans, la stratégie marketing du «toujours plus de produit dans le produit» est allée bien trop loin.
Cela a conduit l’industrie dans une impasse de surenchère de coûts, de poids et de design sans queue ni tête, qui nous fait confondre accumulation et modernité.

LIGHT IS RIGHT
Il nous faudrait revenir au bon vieux temps du bon sens et de l’élégance, en se débarrassant de ce marketing obèse, dangereux et polluant, grâce à l’énorme puissance du calcul numérique du XXIe siècle qui peut, d’une part, optimiser la structure de la voiture et donc réduire son poids tout en améliorant la sécurité et, d’autre part, autoriser de nouveaux business models basés sur des micro-transactions.

UPCYCLING
Cependant, concevoir de nouvelles voitures suivant de nouveaux business models basés sur une valeur ajoutée immatérielle, n’est pas le seul moyen d’être écologique, plus sûr et sexy.
La modernisation des voitures d’occasion en améliorant leurs éléments de sécurité ainsi que leurs émissions grâce à des moteurs modernes, deviendra une tendance écologique particulièrement efficace.

Ce Restomod EQUUS Mustang ’65 ex-Patrick Dempsey a été entièrement modernisé avec un moteur moderne, un système de freinage ABS / ESP efficace et même des crashbox supplémentaires (elle s’avère avoir été également ma voiture de fonction durant l’été 2014 …).

Encore plus efficace, et totalement nécessaire pour atteindre les objectifs officiels mondiaux en matière de CO2 à très court terme, est la conversion d’automobiles d’occasion en véhicules électriques. Non seulement l’échange par un groupe motopropulseur électrique dans une voiture à moteur à combustion interne pourrait coûter la moitié du prix d’achat d’un nouveau véhicule électrique, mais les analyses du cycle de vie montrent qu’une voiture d’occasion convertie en VE est jusqu’à trois fois moins polluante à produire qu’un nouveau véhicule électrique. Un énorme marché de millions de voitures destinées à être rétrofité en véhicules électriques s’ouvre.

DES SIGNES SANS SENS
J’ai beaucoup de respect pour tous les métiers du design automobile. L’élégance des proportions est un savoir-faire nécessitant une grande sensibilité. Toutefois, les zigs et les zags en plastique chromé, les clins d’oeil lumineux, les bouches goulues, les scarifications de tôle, les tatouages ethno stériles, les postures de gladiateurs… sont contre-productifs quant aux problèmes sociaux, économiques, industriels et écologiques qu’ils sont censés résoudre.

Les outils de style numérique ont permis / dicté aux concepteurs de tricoter des lignes de style complexes pour réaliser des exploits en 3D. Mais ce n’est pas parce que la technologie peut le faire que c’est intelligent.
La continuité des lignes qui fusionnent tout, nécessite non seulement de longues études et un processus de fabrication difficile et coûteux, mais elle nous emprisonne aussi (ainsi que les profits) dans un univers bas de plafond. Le résultat est que le produit est parfaitement fermé sur lui-même, plus de place pour les personnes, ni pour faire des affaires. Quoi qu’il en soit, cela soutient la bataille des marques sur le ring de la bourse. Mais l’extrême différence d’échelle (prix, taille, poids, durée de vie, rôle sociétal, empreinte environnementale …) avec d’autres biens de consommation est une caractéristique marquante de l’industrie automobile. Les messages qu’elle transmet à la société ont donc une signification particulière qui nécessite une réflexion approfondie.

Tout cela n’aurait pas d’importance si ces figures imposées n’étaient pas conçues avec tant de sérieux et de préciosité; si elles n’étaient pas servies avec un discours hallucinant sur le soi-disant modernisme; si elles n’appelaient pas à toujours plus d’équipements de façon compulsive pour compenser le manque de sens; si elles ne nous imposaient pas des attitudes agressives nées de la frustration de voir notre identité niée. Aujourd’hui, il faut réfléchir à deux fois sur la façon de s’habiller pour ne pas entrer en conflit avec l’inévitable perfection de notre voiture.

FORM FOLLOWS FUNCTION
Revenir à un design lisible, où les phares sont des phares, les pare-chocs sont des pare-chocs, les ailes sont des ailes, nous soulagera non seulement de cette cacophonie qui hurle pour ne rien dire, mais permettra également aux fournisseurs, développeurs indépendants, de venir vendre leurs collections de composants, leurs technologies de phares par exemple, à leur propre rythme. Charge au constructeur automobile de percevoir des micro-commissions sur toutes les transactions sur ses plateformes, comme les fabricants de smartphones.

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